Restauration d'une italienne 🇮🇹

Tout a commencé simplement. Mon Autobianchi A112, c’est ma première voiture, celle avec laquelle j’ai fait mes premiers kilomètres. Après des années sur la route, j’ai décidé de l’entretenir et de lui offrir un petit rafraîchissement mécanique. Je voulais juste faire un entretien classique : vérifier les freins, changer quelques pièces d’usure, et m’assurer qu’elle continue de rouler en toute sécurité.

Mais en creusant un peu plus, j’ai découvert une réalité moins réjouissante : la rouille avait fait bien plus de dégâts que prévu. Sous la carrosserie charmante, des zones entières étaient attaquées, menaçant la structure même de la voiture. Il ne s’agissait plus seulement d’une révision : il fallait entamer des gros travaux pour sauver mon Autobianchi et lui donner une nouvelle jeunesse.

Depuis le début de cette aventure, je partage chaque étape de la restauration sur ma page Instagram : LeHangarduNord, avec des photos et des tutoriels pour ceux qui, comme moi, veulent redonner vie à des voitures anciennes.

Quand j’ai commencé ce projet, mon objectif était simple : réaliser un entretien classique pour assurer la longévité du moteur et la sécurité sur la route.
Au départ, j’ai effectué plusieurs opérations :

Changement des tambours arrière et disques avant, grippés après des années d’inactivité.

Remplacement des étriers et disques avant, pour moderniser le freinage. J’ai utilisé du WD-40 pour dégripper les étriers bloqués et faciliter le démontage de nombreuses visseries, souvent rouillées après des années sans intervention.

Vidange moteur et contrôle général des pièces d’usure, afin de m’assurer que tout fonctionne correctement avant de m’attaquer aux plus gros travaux.

Ce qui devait être une simple remise en état mécanique est vite devenu un chantier bien plus ambitieux. La rouille s’était installée discrètement mais profondément, fragilisant plusieurs zones essentielles du châssis.

Les zones les plus touchées étaient :

Le bas de caisse, complètement rongé et nécessitant un remplacement intégral.
L’aile avant, gravement corrodée, au point de devoir la découper entièrement.

Plusieurs parties cachées sous la carrosserie, invisibles à l'œil nu mais critiques pour la solidité.
À ce moment-là, j’avais deux choix :
Laisser tomber et me séparer de cette voiture pleine de souvenirs.
Me retrousser les manches et entamer une rénovation complète pour lui sauver la vie.

J’ai choisi la deuxième option. (Pour l'instant)

La première intervention majeure a été de traiter les zones les plus abîmées et de renforcer la structure pour empêcher la rouille de progresser.

Dans la troisième vidéo, je montre :

Le découpage du bas de caisse abîmé.
La soudure d’un nouveau bas de caisse, garantissant à la voiture une meilleure solidité pour l’avenir.
Cette étape était cruciale : sans une base saine, aucune autre réparation n’aurait eu de sens.

📸 Sur Le Hangar du Nord, je partage des photos avant/après et des conseils pratiques pour découper proprement et souder un bas de caisse sur un véhicule ancien.

Après le bas de caisse, il fallait s’attaquer à un autre défi de taille : remplacer l’aile avant, trop corrodée pour être sauvée.

✅ Dans la quatrième vidéo, je détaille :

Le démontage minutieux de l’aile abîmée, un travail délicat à cause des fixations rouillées.

La pose et la soudure d’une nouvelle aile, prête à recevoir une future mise en peinture.

Cette intervention a permis de restaurer une partie de l’esthétique du véhicule tout en protégeant la structure contre de futurs dégâts liés à la corrosion.

📸 Sur Instagram, j’ai publié un tutoriel détaillé avec des photos avant/après pour ceux qui veulent effectuer ce type de réparation. Bon il reste encore beaucoup de boulot .. :)